Lamartine-L’Isolement-Isolation

L’Isolement là 1 bài thơ trữ tình khác, cũng rất nổi tiếng của Alphonse de Lamartine (1790-1869). Cũng như bài Le lac-The lake, đã đăng kỳ trước ,bài thơ này cũng bắt nguồn từ nỗi đau buồn của Lamartine khi người yêu của ông qua đời .
Hôm nay, ngày 20 tháng 12 năm 2009 , vừa đúng 2 tháng ,kể từ ngày chị O . của chúng tôi qua đời tại Sài Gòn . Ngày anh L. Đ. U . -người chồng và cũng là tình yêu đầu tiên của chị – vĩnh viễn ra đi, lúc đó, chị khoảng 29,30 tuổi , chị đã có chung với Lamartine nỗi đau thương, niềm cô đơn tột cùng . Chúng tôi sống bên chị từ tấm bé, nhưng phải đến khi lớn khôn chúng tôi mới thấu hểu được nỗi đau đớn lớn lao này của chị . Bài thơ L’Isolement (bằng tiếng Pháp) xin được gửi đến hương linh chị yêu quí của chúng tôi .
(Bản dịch tiếng Anh sẽ được đăng tiếp sau . Nhiều dấu theo chữ Pháp không thể có , xin bạn đọc thông cảm .)
L’Isolement :”
Lamartine – L, Isolement -Isolation :Un seul être vous manque,…… et tout est depeuple’

Souvent sur la montagne , a` l,ombre du vieux chêne,
Au coucher du soleil , tristement je m’assieds;
Je promene au hasard mes regards sur la plaine ,
Dont le tableau changeant se deroule a` mes pieds .
Ici , gronde le fleuve aux vagues ecumantes ,
Il serpente , et s, enfonce en un lointain obscur;
La` , le lac immobile etend ses eaux dormantes
Ou` l,etoile du soir se leve dans l,azur .
Au sommet de ces monts couronnes de bois sombres ,
Le crepuscule encor jette un dernier rayon ,
Et le char vaporeux de la reine des ombres
Monte , et blanchit deja` les bords de l,horizon
Cependant, s,elancant de la fleche gothique ,
Un son religieux se repand dans les airs ,
Le voyageur s,arrête, et la cloche rustique
Aux derniers bruits du jour mêle de saints concerts .
Mais a` ces doux tableaux mon âme indifferente
N,eprouve devant eux ni charme ni transports ,
Je contemple la trre, ainsi qu,une ombre errante:
Le soleil des vivants n,echaffe plus les morts .
De colline en colline en vain portant ma vue,
Du sud a` l,aquilon, de l,aurore au couchant ,
Je parcours tous les points de l,immense etendue,
Et je dit: Nulle part le bonheur ne m,attend .
Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumieres?
Vains objects dont pour moi le charme est envole,;
Fleuves, rochers, forêts, solitudes si cheres ,
Un seul être vous manque , et tout est depeuple, .
Que le tour du soleil ou commence ou s,acheve ,
D,un oeil indifferent je le suis dans son cours;
En un ciel sombre ou pur qu,il se couche ou se leve ,
Qu,importe le soleil? je n,attends rien des jours .
Quand je pourrais le suivre en sa vaste carriere ,
Mes yeux verraient partout le vide et les deserts;
Je ne desire rien de tout ce qu,il eclaire,
Je ne demande rien a` l,immense univers .
Mais peut-être au-dela` des bornes de sa sphere ,
Lieux ou` le vrai soleil eclaire d,autres cieux ,
Si je pouvais laisser ma depouille a` la terre ,
Ce que j,ai tant rêve, paraitrait a` mes yeux?
La` , je m,enivrerais a` la source ou` j,aspire.
La`, je retrouverais et l,espoir et l,amour ,
Et ce bien ideal que toute âme desire ,
Et qui n,a pas de nom au terrestre sejour!
Que ne puis-je, porte, sur le char de l,aurore,
Vague objet de mes voeux, m,elancer jusqu,a` toi,
Sur la terre d,exil pourquoi reste`-je encore?
Il n,est rien de commun entre la terre et moi.
Quand la feuille des bois tombe dans la prairie,
Le vent du soir s,eleve et l, arrache aux vallons;
Et moi, je suis semblable a` la feuille fletrie:
Emportez-moi comme elle , orageux aquilons!
Cali cuối tháng 12-2009
Nhã Nhạc ( sưu tầm )

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